Anne-Lise et Hakim, France-Arabie Saoudite J’ai rencontré mon copain il y a un an en Angleterre, où nous étudions, en dansant sur de la bachata. Ayant beaucoup en commun, nous nous sommes engagés dans une relation très épanouissante, mais qui pouvait s’avérer compliquée. Je suis française athée, il est musulman d’Arabie Saoudite. On s’est finalement promis de toujours respecter les croyances de chacun, sans essayer de changer l’autre. C’est un pari risqué, mais nous pensons être assez ouverts d’esprit et tolérants. Autre situation-problème qui se pose à nous concerne les voyages : le passeport saoudien étant bien plus faible que le français, il faut faire des concessions, ou être patient pour obtenir visa. Mais ce que nous adorons dans notre relation ce sont nos différences culturelles. Je découvre avec plaisir les traits cachés de son pays d’origine, souvent représenté à tort dans les médias. Nous partageons un délicieux kabssa les soirs de Ramadan avec ses amis saoudiens, repas durant lequel je m’essaye à manger avec les doigts. Les interactions en arabe et français -sous fond anglais- sont le fruit d’un apprentissage quotidien, mais ce n’est pas facile. Encore moins d’ailleurs avec les beaux-parents en France, là, c’est plutôt le franglais avec de drôles d’incompréhensions qui domine.
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