10 profils d’expats qu’on croise à l’étranger

expat

Vivre à l’étranger veut souvent dire évoluer dans un environnement international, composé d’autres étrangers, expats et voyageurs au long cours. Chaque expat est différent, venant d’un chemin de vie unique, d’une vision très personnelle du mode de vie international et de motivations inhérentes à son parcours individuel. J’ai toujours trouvé ces rencontres enrichissantes, et j’aime beaucoup écouter et comprendre le parcours de chaque “international” que je rencontre. Il y a toujours une histoire différente à comprendre, parfois très proche ou à l’inverse à l’opposé de ma propre expérience.

Avec le temps, un peu pour rire mais aussi par réel intérêt pour ceux qui choisissent de vivre à l’étranger,  j’ai remarqué qu’il existait des profils distincts, que je me suis amusée à répertorier ici. Impossible bien sûr de faire rentrer les gens complètement dans des cases, je me retrouve personnellement dans plusieurs de ces profils en même temps (et non, pas toujours les plus glorieux !). J’ai aussi remarqué que je suis passée d’un profil à l’autre au cours de ma vie à l’étranger, en fonction des “phases” d’expatriation dans lesquelles je me trouvais ou le pays dans lequel je vivais. Et vous ? Vous en connaissez d’autres ? Dites-le moi en commentaire !

10 profils d’expats :

L’Hyperactif
Le Négatif
Mr ou Mme Parfait
Le Comblé
Le Caméléon
L’Inné
Le Malheureux
L’Arrogant
L’Égaré
L’Accidentel

 

 


1. L’Hyperactif

L’Expat Hyperactif bouge tout le temps. Il ou elle change de pays comme de chemise, et butine sans cesse de ville en continent. Il n’est pas toujours tombé dans le mode de vie expat étant petit (par des parents expats, par exemple). C’est plutôt une passion qui est née à un niveau individuel, et qui est devenue un choix de vie, presque une addiction. Il s’agit souvent d’une personne fascinante, pleine de bonne humeur et d’énergie, avec un petit côté hippie rafraîchissant et la capacité à voir le positif dans les situations comme dans les gens qui l’entourent. L’Expat Hyperactif n’est pas un perfectionniste, plutôt un touche-à-tout, qui parle plusieurs langues de manière approximative, car il sait faire passer les émotions par d’autres moyens et n’est pas du genre à apprendre le Bescherelle par coeur. Les quelques mois passés en sa compagnie à devenir son ami se ressentent comme une réelle chance de rencontrer quelqu’un comme lui/elle. Seulement voilà, son destin est de passer au pays suivant et de toucher la vie d’autres petits veinards, ailleurs dans le monde. On voit souvent cette personne partir le coeur lourd en sachant qu’on ne la reverra pas ou peu au cours de sa vie, mais le lien est toujours là ! D’autres contrées appellent l’Expat Hyperactif, qui a déjà vécu dans 15 pays et ne compte pas s’arrêter là.

 

2. Le Négatif

L’Expat Négatif se décrit rapidement. C’est celui que tous les vrais amoureux des voyages et de la découverte d’autres cultures fuient comme la peste. Il ou elle déteste son pays d’accueil, et s’en donne à coeur joie de communiquer cette information à qui veut l’entendre (même s’il ne laisse souvent pas le choix à ses interlocuteurs, l’Expat Négatif étant souvent bruyant). Tout, dans sa vie à l’étranger, le contrarie : il pleut trop, il fait trop chaud, trop froid, il n’aime pas la langue, la nourriture est dégoûtante, l’eau a un drôle de goût, les trottoirs ne sont pas droits, les gens sont trop ceci ou trop cela, et sa ville ou son pays natals sont les meilleurs en tout. Les commentaires vexants fusent, aussi bien pour ses compatriotes (“Les Français, tous des cons !”) que pour les natifs de son pays d’accueil. Avec l’Expat Négatif, pas de jaloux : tout le monde en prend pour son grade. On espère que ce rabat-joie trouvera meilleur pays à son pied et nous laissera rapidement profiter de notre vie à l’étranger. On lui souhaite donc bon voyage, et on oublie de lui donner notre numéro de téléphone au passage. Oups.

 

3. Mr ou Mme Parfait

C’est la version expat du personnage de Bree dans la série télévisée Desperate Housewives. Bree arrive toujours chez ses voisins avec des muffins faits maison dans un beau panier en osier. Toujours très sociable, l’Expat Parfait organise quant à lui régulièrement des dîners entre expats chez lui ou chez elle, en vous demandant si vous pourriez cuisiner une petite spécialité de votre pays d’origine. Quelque chose de simple, pourquoi pas des macarons à la rose, pomelos et litchis ? Il a lu que c’était une spécialité de Michel Roux Jr et ne voudrait pas rater une opportunité de goûter ce petit gâteau cuisiné par un français. L’Expat Parfait vous file des complexes incroyables, à vous flanquer des insomnies. Toutes les démarches administratives sont faites durant la première semaine suivant son déménagement, l’appartement idéal a été trouvé avant même son arrivée sur place, la langue du pays d’accueil est maîtrisée en trois semaines, tout est négocié au meilleur prix et les locaux l’acceptent comme s’il faisait partie des leurs. L’Expat Parfait aime bien, gentiment, vous donner quelques leçons sur l’importance de souscrire à une assurance habitation complémentaire pour votre logement meublé temporaire, ou vous faire les gros yeux quand vous lui dites que vous n’êtes toujours pas inscrit dans un cabinet médical après 2 mois. A côté de l’Expat Parfait, vous vous sentez comme un adolescent qui a tout faux, et vous nettoyez votre appartement de fond en comble avant chacune de ses visites chez vous. Le plus gros problème de l’Expat Parfait : il a (très) souvent raison.

 

4. Le Comblé

L’Expat Comblé est l’antagoniste de l’Expat Négatif. Il a souvent l’air d’avoir ingéré des champignons hallucinogènes qui lui font voir la vie en rose. Il aime son pays d’accueil plus que tout, il s’y sent chez lui, adore la cuisine, l’architecture, les gens, la langue. Il ne comprend pas du tout lorsque vous dites que vous avez du mal à assimiler certains traits culturels du pays, ou que vous vous faites rouler par les chauffeurs de taxi à cause de votre accent. Rien de négatif ne lui est jamais arrivé, et il documente chaque miette de crumpet sur son compte Instagram avec les hashtags #BestCrumpetCrumbEver et #IloveThisCountrySoMuchItsPerfectDontYouThink. C’est parfois le symptôme du débutant qui vient d’arriver (je plaide coupable à mon arrivée aux Etats-Unis puis en Angleterre il y a 7 ans !), et parfois, ça dure. Le côté positif : l’enthousiasme de l’Expat Comblé pourrait bien être communicatif et vous aider à remettre un peu de baume à votre coeur d’expat blasé qui se serait endurci au cours des années. Seul bémol de l’Expat Comblé : il est à éviter si vous avez un petit coup de mal du pays, et avez besoin de parler de problèmes liés à votre pays d’accueil. Il ne comprendra certainement pas de quoi vous voulez parler !

 

5. Le Caméléon️ ️

L’Expat Caméléon est tellement intégré dans sa culture d’accueil (accent, manière de vivre, conjoint du pays d’accueil) qu’on ne se rend compte qu’il ne s’agit d’un étranger qu’au moment où on l’entend parler avec d’autres personnes de son pays d’origine pour la première fois. On l’aura pris pour un natif pendant des semaines, et il est quasiment impossible de percevoir un accent. Il n’est pas né bilingue ou dans une famille bi-culturelle, il a juste complètement intégré sa culture d’accueil et a un don incroyable pour les langues, qu’il arrive à parler avec très peu – voire pas du tout – d’accent étranger. L’Expat Caméléon n’est pas peu fier de son niveau de langue, et adore que vous n’ayez pas perçu d’accent étranger en lui parlant. Il aime le petit moment d’étonnement où vous vous rendez compte qu’il est, tout comme vous, un expat. Un poil arrogant, donc, et il place la barre très haut pour nous autres, pauvres mortels. Mais on lui accorde qu’il a su tirer un maximum, et avec brio, de sa vie à l’étranger.

 

6. L’Inné

L’Expat Inné est souvent lui-même enfant d’expat, issu de familles au minimum bilingues. A l’âge de 18 ans, il ou elle a déjà vécu dans 10 pays. Il a passé sa vie dans les avions depuis la maternelle, et déménage de la France aux Etats-Unis en passant par l’Australie avec le plus grand naturel du monde. Très souvent, l’Expat Inné parle jusqu’à 5 ou 6 langues, et ceux qui n’en parlent que deux ou trois, habitués aux milieux internationaux, s’excusent d’en parler si peu. Pendant ce temps là, vous vous arrachez toujours les cheveux pour accorder les verbes irréguliers en Anglais, et vous avez encore besoin des sous-titres en Français pour regarder un film en V.O. L’Expat Inné est très bon à avoir dans ses amis puisqu’il aide à dédramatiser pas mal de situations liées à l’expatriation qui lui sont naturelles, et peut aussi donner certains conseils sur des aspects pratiques qui font partie de son quotidien depuis l’enfance. Besoin d’effectuer un virement international ou d’acheter des billets à escales multiples ? L’Expat Inné est là pour vous aider. A noter, si vous en avez l’occasion un jour : se retrouver au milieu d’un dîner de famille d’un Expat Inné est souvent spectaculaire. Les parents, grands-parents, frères, soeurs et cousins passent tous d’une langue à l’autre en pleine discussion sans même s’en apercevoir, et sans remarquer que vous avez complètement décroché.

 

7. Le Malheureux

Pas très drôle, et pourtant il ou elle existe bien. L’Expat Malheureux est celui qui se trouve coincé dans un pays contre sa volonté, alors qu’il ne souhaite qu’une seule chose : rentrer chez lui, ou du moins partir de là où il se trouve. Il peut s’agir d’étudiants envoyés à l’étranger par leurs parents pour booster leur CV, de conjoints d’expats qui suivent leur moitié de pays en pays, ou simplement de personnes qui souhaitaient réellement partir vivre à l’étranger mais qui se retrouvent à souffrir d’un mal du pays profond, pour une raison ou pour une autre. Ils ne détestent en fait pas leur pays d’accueil, mais se savent simplement au mauvais endroit. Ils ne sont pas aussi agaçants que l’Expat Négatif, juste en souffrance, et peuvent renaître une fois rentrés chez eux. Si vous en rencontrez, soutenez-les, ils en ont bien besoin !

 

8. L’Arrogant

L’Expat Arrogant ne peut pas concevoir qu’on ne veuille pas partir vivre à l’étranger. Pour lui ou pour elle, tout est tellement mieux dans les autres pays, et ceux qui ne partent pas sont – pardonnez moi l’expression – plus ou moins des bouseux. Il coupe souvent les ponts avec ceux restés dans son pays d’origine, et valorisent surtout ceux qui comme lui ont vécu dans de nombreux pays, parlent plusieurs langues et évoluent dans des cercles internationaux. Les gens qui partent vivre ailleurs sont simplement un poil supérieur, et ceux qui ne partent pas simplement moins intéressants. Ceci étant dit, l’Expat Arrogant ne se limite pas à juger les non-expats. Il aime également hiérarchiser les expats entre eux et ne fréquenter que ceux qu’ils considèrent dignes de lui. Un peu tout noir ou tout blanc, et oui, simplement arrogant !

 

9. L’Égaré

L’Expat Egaré n’est pas vraiment certain de ce qu’il fait là, car il est parti sur un coup de tête, suite à un coup dur, pour fuir un peu ses problèmes en espérant que l’herbe serait plus verte ailleurs. Vivre à l’étranger ou dans ce pays précis ne faisait pas partie de son plan de vie, mais est venu offrir une solution à un moment de vie difficile, un besoin de s’échapper ou de prendre du recul. Il rentrera peut-être dans son pays d’origine, ou bien deviendra expat sur le long terme, en ayant trouvé des réponses et un équilibre en chemin, ou pas. Il se s’identifie pas vraiment aux autres expats et on sent bien qu’il ne se voit pas rester-là sur le long terme. Ce qu’il cherche, c’est sa voie, parfois un peu de spiritualité et, au bout du compte, un peu d’isolement pour pouvoir réfléchir et repartir du bon pied.

 

10. L’Accidentel

A l’inverse d’Obélix, cet expat là n’est pas tombé dedans quand il était petit, mais beaucoup plus tard, complètement par hasard. L’Expat Accidentel est parti vivre à l’étranger au gré de circonstances inattendues, souvent par une proposition extérieure qu’il n’attendait pas, parfois pour suivre un conjoint, ou grâce à une proposition de poste sortie du chapeau. Il ou elle n’était à l’origine pas spécialement baroudeur ni grand voyageur, mais c’est arrivé, et il a inspiré un grand coup, pris son courage à deux mains, et sauter dans le vide. L’Expat Accidentel n’a pas vraiment eu l’occasion de se poser les questions existentielles liées à l’expatriation que ressassent souvent ceux qui ont le projet de partir depuis longtemps, et découvre les aléas, émotions et avantages qui constituent une vie d’expat au fur et à mesure qu’ils se présentent à lui. L’Expat Accidentel a souvent besoin d’un peu plus de conseils et de discussions avec d’autres expats au début, et s’adapte parfois très bien, même si le premier contact avec les cercles d’expats est parfois difficile, car il n’a pas vraiment l’impression d’appartenir à cette communauté dont il ne connaît pas les codes. Certains Expats Accidentels deviennent expats sur le long terme, d’autres rentrent au pays avec soulagement… ou avec la volonté de repartir le plus tôt possible. Tomber dedans tard ne veut pas dire qu’on y prendra pas goût !

Et vous, quel profil êtes-vous, et lesquels avez-vous croisés ? Laissez un commentaire pour contribuer !


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26 Commentaires

  • Selon les moments, on peut être un peu de chacun de ces types d’épatés. Perso, je crois que je suis « accidentelle », je n’avais pas prévu de partir aussi longtemps (pas plus de 6 mois à la base !) puis finalement j’ai changé de plan et c’est tant mieux. L’exeat arrogant est fatiguant, je mettrais aussi dans cette catégorie ceux qui « refusent de parler aux français parce qu’il y en a trop, ils sont partout et on est pas là pour parler français ! ». J’ai remarqué que c’est d’ailleurs souvent ceux qui sont là depuis quelques mois seulement qui disent ça parce que quand on est entouré d’anglophones 100% du temps pendant des années, ben ça fait super plaisir de parler sa langue maternelle avec un compatriote !

    • Je me retrouve exactement dans ton commentaire Lucie ! Je suis passée par différentes phases dans ma vie, et même parfois dans une seule semaine, en fonction de problèmes ou contrariétés que je peux rencontrer (Brexit… ;). C’est très marrant ce que tu dis sur les Français qui disent « Je ne veux pas parler à d’autres français, y en a trop » : je n’avais jamais mis de mots dessus mais c’est toujours le syndrome de celui qui vient d’arriver ! J’étais comme ça il y a 8 ans que je prenais des cours d’Anglais à Bath, j’évitais les autres français. Ca a bien changé, maintenant que je suis une expat « ancrée ». J’adore rencontrer d’autres francophones, et je recherche même leur contact, maintenant que je sais que je vais rester à l’étranger, comme tu dis ça fait du bien de se trouver dans une petite bulle francophone quand on en a l’occasion !

  • C’est rigolo, mais je reconnais tellement l’expat arrogant quand on monte sur LA pour un événement où les francophones se réunissent. Ils sont là, on the top #tunepeuxpastest! A chaque fois je me sens mal d’être là-bas: ils sont sapés, parlent so fluently, on des jobs so crazy, et même si ça n’est pas le cas, on s’en foue, on vit à L.A. Le même sentiment que quand tu compares les beaux comptes insta et ton insta (enfin le mien haha) ^^

    • Oui Pauline, je suis d’accord, certains expats sont vraiment difficiles à supporter, et j’imagine que dans certaines villes très « glamours » (L.A.) où certaines industries/secteurs de travail, c’est encore plus difficile. Heureusement il y a toujours des gens sympa à voir aussi, et de bons amis à sa faire, expats ou pas !

  • J’ai rencontré beaucoup d’expats négatif depuis que je suis à Manchester. Moi je suis plus un mélange entre expat hyperactive (car je veux toujours visiter plus de l’UK), comblé (car j’aime bien ma vie ici) et l’accidentel (car je n’ai pas forcément choisi de venir vivre à Manchester).

    • Merci beaucoup pour ton commentaire… Je comprends totalement, je me retoruve aussi entre plusieurs types de profils, d’ailleurs très similaire au tiens ! Il parait que Manchester est une ville très agréable d’ailleurs, tu as de la chance 🙂

  • Etant passée de la comblée à Copenhague à la malheureuse dans un autre… j’ai trouvé ton article très drôle et il reflète pas mal de profils que j’ai en même temps incarné et croisé haha 🙂

    • Hello Delphine, merci beaucoup, je suis ravie que cet article te parle ! C’est tout à fait la même chose pour moi : je suis passée par différents types d’epxat au cours de ma vie, de la comblée à la moins comblée en fonction des pays, et on croise aussi des profils assez originaux en cours de route ! J’ai hâte de savoir quelle expat tu seras en Australie. A suivre ! Gabrielle

  • Merci pour l’article ; très sympa ! Je me suis déjà retrouvé dans plusieurs de ces situations, l’hyperactif et le malheureux mais aussi le comblé je pense. C’est marrant, personne (moi compris) ne s’identifie aux types d’expats négatifs 😉

    • Bonjour Mael, et merci pour ton commentaire ! Haha oui, très amusant, je n’avais pas remarqué ! Il n’y a que des expats épanouis par ici, dirait-on 😉 Où vis-tu ? Je m’en vais découvrir ton blog, je crois que nous sommes interessés par les mêmes sujets ! A très vite, Gabrielle

  • Bonjour,

    Super article, c’est très amusant car je me reconnais dans l’expat Comblé, je me sens en Allemagne, comme chez moi. Et je reconnais aussi certains français vivant en Allemagne que je côtoie, dans à peu près tous les profils.
    Je pense que sur la durée, au fil du temps mais aussi de nos expériences et de nos sentiments, notre profil change et c’est ce qui rend l’expérience et la vie d’expatrié plus belle.

    Je vais continuer la découverte de ton blog,

    Bisous

    • Bonjour Marie, merci pour ton commentaire, qui est très vrai ! Avanat toute chose, félicitations à toi, expat comblée en Allemagne ! C’est beau d’avoir trouvé un (autre) pays de coeur. Et tout à fait d’accord avec toi : notre rapport à notre pays d’accueil évolue tout au long de la vie, en fonction de notre vie, de nos déménagements, de notre âge. Une belle aventure qui ne s’arrête jamais ! Gabrielle

  • Il y a un autre type d’expat, le tout seul. Celui qui atterrit dans un coin du monde où il n’y a pas d’autres expats, peu importe le pays d’origine. Ça m’est arrivée et j’en ai bien profité, mais j’avoue que le premier congolais que j’ai croisé (j’étais en Zambie, pays voisin), juste parce qu’il parlait français, on a discuté pendant des heures sur le trottoir, collée ça. Maintenant, les choses ont changé parce qu’Internet est accessible plus facilement, on reste mieux en contact avec la famille et les amis, la technologie efface beaucoup de frontières.

    • Bonjour Emilie ! Merci beaucoup pour ton commentaire très intéressant. J’ai aussi toujours ressenti que la langue rapproche beaucoup, c’est toujours super de croiser un autre francophone, surtout quand il n’y en a pas beaucoup là où on a posé nos valises ! Internet, il est vrai, rend les choses plus faciles. On se sent plus proche de ceux qui nous manquent. Où vis-tu à présent ? Belles aventures à toi ! Gabrielle

  • Oh je suis sans hésitation l expat accidentel, en Angleterre à cause non plutôt grâce à mon conjoint. Je suis encore un peu perdue car malheureusement mon niveau d anglais est médiocre mais j accueille cette aventure avec joie et humour car il en faut dans certaines situations…

    • Bonjour Pamela, merci pour ton commentaire, et heureuse de lire que ton epxérience se passe bien au Royaume-Uni malgré l’apprentissage de la langue ! Tu vas t’améliorer très rapidement, tu verras 🙂 Rien de tel qu’un apprentissage par immersion ! J’ai publié un article sur mon blog sur comment améliorer gratuitement son niveau de langue… A creuser pour toi peut-être ! Bonne continuation et à très bientôt 🙂 Gabrielle

  • Merci pour cet article. Tres verifique ! Actuellement je suis une expat malheureuse en Espagne (oui, ce pays vu comme ultra cool !). Moi la premiere, je pensais que ca ne pourrait qu’etre positif mais je souffre de la mentalite traditionnelle, enracinee et familiale de ce pays. Mon Espagnol s’etant grandement ameliore, je prepare mon depart (ma delivrance et mon retour dans une vie au 21eme siecle ? Jaja. Humour noir 🙂 J’ai ete une expat comblee a New York et je compte desormais bien etre simplement un expat content et se sentant a sa place pour ma prochaine destination. Cette fois, je pars en Asie.

    • Merci à toi pour ce commentaire ! Je suis désolée de lire que ton expérience en Espagne ne se passe pas comme prévu. Je sais ce que c’est, je l’ai vécu, et c’est la réalité de la vie à l’étranger : on ne sait pas comment on vivra la chose avant d’avoir posé ses valises dans le pays ! L’Espagne est un très beau pays, mais vivre quelque part et y aller en vacances est une chose très différente… Le pays ne te correspond malheureusement pas, j’ai l’impression, tu apprends à connaître ta personnalité et le type de culture qui te convient avec le temps ! Tu fais bien de partir vers de nouvelles aventures, je te souhaite plein de bonheur en Asie ! A très bientôt, Gabrielle

  • Trop drôle! Je suis arrivée en Angleterre il y a 4 ans et je suis passée par la phase comblée, hyperactive, arrogante, parfaite, malheureuse, négative et je pense être en passe de devenir caméléon lol c’est dingue sur du long terme on passe un peu par toutes les phases!

  • Bonjour, vraiment top le blog. Je dirais que je suis plus accidentelle. Un soir mon mari rentre et me dit, cela te dirait de vivre à Rome, j’ai un poste. Hop par chance ma société est Italienne et je me fais embaucher en contrat local. Super contente, j’avais toujours rêvé de partir mais sans jamais m’en donner les moyens. Et puis 3 mois plus tard, nous voilà une petite famille d’expat. J’adore l’Italie, j’adore mon travail, j’apprends la langue à mon rythme, mais parfois je me sens seule, car dans notre environnement il y a peu de femmes qui travaillent, et moi je suis out des après midi café pour préparer tel ou tel événement. Moi, je ne parle pas bien Italien, car je parle principalement anglais, moi, je ne suis pas très sociable, car je suis souvent en déplacement, et mon temps libre est consacré à mes enfants et mon mari…
    Par contre, lorsque je suis au siège de ma compagnie, je me sens chez moi…
    Je ne me sens pas étrangère mais une employée lambda, avec des gens qui comme moi doivent acheter une maison, aller à la salle de sport, chercher les enfants à l’école…
    Avant la lecture de ce blog, je ne m’étais jamais qualifiée d’expat… Car pour moi l’Italie est très proche de la France. A méditer!

    • Bonjour Florence, et merci pour ce beau partage d’expérience ! C’est une bien belle histoire que celle de ton arrivée en Italie. Je suis heureuse de lire que tu t’y sens bien, c’est un magnifique pays. En ce qui concerne le terme « d’expat », il pose beaucoup de problèmes. Je l’emploie surtout dans le sens littéral du terme en pensant à la racine du mot qui signifie « en dehors de sa patrie d’origine », mais en effet il peut avoir des conotations très différentes en fonction des contextes, surtout car il a été repris par les entreprises pour désigner les travailleurs envoyés à l’étranger avec un package. Finalement à chacun de se définir comme il le sent ! Sur ce blog, il est plutôt utilisé comme une expression généraliste, mais j’en conviens, pour certaines personnes il est très connoté. C’est pourquoi quand je peux sur le blog, je parle de « vie à l’étranger » plus que d’expatriation. A méditer aussi ! Bonne soirée et à très bientôt j’espère, bonne continuation en Italie ! Gabrielle

  • J’adore cette article. Il est vraiment marrant. Donc du coup je suis une Expat Caméléon .
    C’est vrais que c’est marrant de voir la tête d’un natif tourné blanche d’étonnement quand je leurs dit que je suis Française.

    • Bonjour et merci pour ce commentaire ! Je suis ravie que cet article vous plaise, je me suis beaucoup amusée à l’écrire 🙂 Ah, les expats caméléons… Ils peuvent surprendre en effet, on ne les repère pas ! Dans quel pays vivez-vous ? A bientôt ! Gabrielle

  • Bonjour Gabrielle,
    Je suis intéressé par la vie à l’étranger, je suis Algérien et j’ai 18 ans et j’ai pour projet d’étudier en France et ensuite partir au Canada ( mon projet s’affinera au fil du temps j’en suis sûr ) et il y a une chose qui m’inquiète particulièrement : J’ai peur de subir du rejet à cause de mon origine. J’ai peur en effet de subir ce que l’on qualifierait de xénophobie ou de racisme. Je vis dans un pays arabe et j’ai la culture d’ici mais la culture occidentale ne m’est guère étrangère, je suis admiratif de musique classique ( Debussy, Ravel, Mozart…), de cinéma classique ( Français-Italien-Américain…) et de littérature ( Dostoïevski, Kafka, Camus…) et même de l’architecture des villes comme Paris, Lille, etc…
    Je suis attiré par ce monde occidental mais au même temps j’ai peur du jugement des gens à cause de mon origine.
    J’aimerais donc avoir ton avis si tu veux bien me le donner 🙂

    • Bonjour Tarik, je te remercie pour ce commentaire si touchant. Je l’ai lu il y a plusieurs jours, et j’ai mis un peu de temps à te répondre, parce que c’est un sujet si difficile à aborder que j’avais peur de « mal répondre ». Parce que la bêtise humaine, le racisme, la xénophobie, la haine, l’étroitesse d’esrpit, toutes ces choses là me révoltent au quotidien et que j’ai souvent du mal à accepter que l’Homme soit capable de ces choses là. Mais nous savons bien, pourtant, qu’il en est capable, et que c’est une réalité. Ce que je voulais te dire, c’est que oui, le racisme et la xénophobie se trouveront sur ton chemin, parfois. C’est inévitable parce que tant qu’il y aura des personnes ignorantes, cela existera. Mais réfléchis bien avant d’abandonner ton rêve pour cette raison ! Tu as l’air d’être si attiré par l’occident que cela me semble important que tu essayes. Vas-y, vois par toi-même, et fais toi ton idée ! Et garde toujours en tête, si tu es confronté à des personnes racistes et xénophobes, que pour chaque personne de ce type, il y en aura 10 qui ne le seront pas et te verront simplement pour qui tu es : Tarik, peu importe d’où tu viens ! Entour toi de manière consciente de belles personnes ouvertes et curieuses des autres, éloigne toi au maximum des mauvaises. Aussi, si tu vis dans les grandes villes, tu seras peut-être moins confronté au racisme ou à la xénophobie que dans les petites villes ou villes de taille moyenne (même si je n’en ai pas la preuve, c’est juste mon idée !). Et puis tu pourras toujours décider au bout de quelques temps si ce projet de l’occident était le bon pour toi ! J’espère vraiment que la réponse sera oui et que les français, occidentaux, canadiens (en fonction du pays que tu choisiras) te montreront leur plus beau visage ! Tiens moi au courant de tes réflexions et n’hésite pas à m’envoyer un email si tu souhaites continuer cette discussion. Belle journée, beaux voyages ! Gabrielle

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